• Nom : Ljusja A. Matić
• Âge : 17 ans
• Nationalité : croate
• Ascendance : sang-pur
• Signes distinctifs : plusieurs cicatrices réparties un peu partout sur le corps
• Maison : Serpentard
• Patronus : un quokka
• Épouvantard : trou noir
• Célébrité incarnée : Odeya Rush

Même si tu joues beaucoup sur ton don et sur ta capacité à prendre l'apparence d'à peu près n'importe qui (ou n'importe quoi, d'ailleurs), t'es quand même plutôt jolie à la base. Pas particulièrement grande, tu n'as ni la peau sur les os, ni des poches de gras qui pendouillent d'un peu partout : tu as juste ce qu'il faut de forme là où il fait, et tu n'hésites d'ailleurs pas à en jouer. Tes yeux, d'un éclatant bleu azur, t'empêchent de garder la moindre émotion pour toi. Véritable reflet de ton âme, ils sont on ne peut plus expressifs. De toute façon, même sans eux, tes cheveux qui changent de couleur selon ton humeur de trahissent bien vite, quoi qu'il arrive.
Le teint on ne peut plus pâle, tu ne bronzes jamais : tu te contentes de prendre d'atroces coups de soleil dès que tu passes plus de cinq minutes au soleil... L'avantage par contre, c'est que ça camoufle assez bien tes cicatrices de façon naturelle, puisque blanc sur blanc... Bah c'est pas toujours très visible.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu n'es pas toujours facile à suivre. Livrée à toi-même depuis le divorce de tes parents, t'as bien vite appris à ne dépendre de personne. Légèrement hypocrite sur les bords (oui, c'est un euphémisme), t'as aucun mal à faire croire à quelqu'un que tu l'apprécies si tu estimes pouvoir en tirer quelque chose. Pour que tu apprécies réellement quelqu'un, par contre, il faut vraiment s'accrocher. Rares sont ceux qui arrivent à percer ta carapace. Tes véritables amis se comptent sur les doigts de la main et ils n'en sont pas arrivés là facilement. Même si tu as énormément de mal à t'attacher, de part les ennuis liés à ton don de métamorphomagie, lorsque tu finis par accorder ta confiance à quelqu'un, c'est pour la vie. Et que personne ne s'avise de s'en prendre à tes rares protégés, il risquerait de le payer très cher.

Lunatique, ton entourage en voit souvent de toutes les couleurs - au sens propre comme au sens figuré, puisque tes cheveux se teintent littéralement de couleurs différentes en fonction de tes états d'âme. Pas besoin de coloration, la nature se charge de tout. Habituée à être seule, tu te perds bien trop souvent dans tes pensées... Et un simple souvenir peut faire changer ton humeur du tout au tout.

Comme tes parents te l'ont si souvent fait remarquer, t'es probablement l'une des personnes les plus casse-cou qui existent. S'il y a une idiotie à faire, aussi dangereuse soit-elle, tu seras toujours partante ! Complètement droguée d'adrénaline, tu es prête à tout pour ressentir cette petite bouffée de chaleur qui réchauffe le cœur... Ce qui t'a d'ailleurs valu pas mal de cicatrices réparties un peu partout sur le corps que tu camoufles à l'aide de sotilèges... De temps en temps, quand tu y penses. De toute façon, tu te fous éperdument de ce que les autres peuvent bien penser de toi. Tu sais ce que tu vaux, et tu n'as besoin de personne pour te le rappeler.

Musicienne dans l'âge, tu passes le plus clair de ton temps libre à composer ou à jouer. Tu maîtrises plusieurs instruments, tels que la harpe, la guitare, le piano ou encore la flûte traversière et, même si tu as encore du mal à t'en convaincre, dans le fond tu sais que tu as une très jolie voix. Malheureusement, c'est aussi le seul art que tu maîtrises. Que personne ne vienne te demander de dessiner quoi que ce soit, tu ne serais même pas capable de faire un bonhomme allumette digne de ce nom.

Précédant de quelques minutes à peine ta petite sœur Katarina, t'es née dans une petite ville de Croatie appelée Plavca Draga. Tes parents, Cassandra Black et Sergio Matić étant tous les deux des sang-purs (ta mère descendant même de la fameuse lignée des Black), tout te prédestine dès ton plus jeune âge à accomplir de grandes choses... Enfin, à peine sortie du ventre de ta mère, t'en as pas vraiment conscience.

Il n'y a pas grand-chose à faire dans ta ville natale, et ton enfance se résume donc plutôt à passer des journées complètes à Plitvice, où se trouve l'un des plus beaux paysages du monde. C'est en effet dans ce parc que se trouvent de magnifiques chutes devant lesquelles t'es capable de passer des heures et des heures sans jamais te lasser de la vue. Extrêmement proche de ta jumelle, tu cours, tu danses, tu joues sur les pontons prévus à cet effet sans voir le temps défiler. Tu n'as pas beaucoup d'amis, mais tu t'en fiches un peu : de toute façon, tu n'es jamais seule.

Vers l'âge de huit ans, ton monde paradisiaque finit toutefois par s'écrouler. Tu ne saurais dire depuis combien de temps cela dure puisque tu étais jusqu'à maintenant trop jeune pour réellement y prêter attention, mais tu réalises petit à petit que tes parents ne s'entendent pas aussi bien que ta sœur et toi : de façon à préserver les apparences, tes progéniteurs affichent toujours un sourire radieux et passent pour le parfait petit couple lorsque vous êtes à l'extérieur, mais à peine rentrés, ça se chamaille pour tout et n'importe quoi et ça se tape même parfois dessus... Si bien que tu finis par t'en éloigner et ne quasiment plus leur parler, de peur de ne pas comprendre pourquoi ils s'énervent contre toi.

Ce n'est que deux ans plus tard que le drame commence. Un soir, ton paternel réunit la famille et t'annonces que tout ce que tu as connu jusqu'à maintenant va s'écrouler en quelques jours à peine. En plus du divorce que tu n'avais pas vu venir, t'apprends que ta mère a décidé de vous emmener vivre à Glasgow, toi et ta cadette. Un peu perdue, tu plonges ton regard dans celui de cette dernière. T'espères qu'elle va te rassurer, mais son expression faciale t'informe bien vite qu'elle est aussi paumée que toi. C'est à partir de ce moment là que tu commences à réellement en vouloir à tes parents : non seulement ils te privent de ta figure paternelle, mais en plus ils t'envoient sur un autre continent... Et bien sûr, t'as pas ton mot à dire dans tout ça. C'est comme ça et puis tais-toi.

Tu te retrouves donc en Écosse du jour au lendemain, et tu dois bien avouer que cela ne t'enchante pas le moins du monde. Tu n'as plus les chutes de Plitvice à une demi-heure d'auto, et en plus tu ne comprends absolument rien quand on te parle. Non mais c'est quoi cet accent à coucher dehors, là? Pour couronner le tout, tu ne supportes pas le bruit des fichues cornemuses que les écossais aiment tant. Admise en cours d'année dans une école locale, tu te retrouves à devoir faire face à un problème supplémentaire : les étudiants te rejettent déjà parce que tu es nouvelle, mais c'est aussi ce moment que choisit ton don de métamorphomage pour se manifester... Une gamine fraîchement débarquée qui comprend un mot sur deux et dont les cheveux changent de couleur spontanément, ça ne se fond pas vraiment dans la masse... Surtout dans une école moldue.

Ta sœur semble s'acclimater bien mieux que toi et se trouve rapidement une nouvelle bande d'amis. Pour la première fois de ta vie, tu te retrouves complètement seule, livrée à toi-même. Ce que les autres pensent de toi t'importe peu, puisque tu sais pertinemment que ce sur quoi ils basent leur jugement est en réalité une preuve de ta supériorité. La métamorphomagie est en effet un don extrêmement rare qui a d'ailleurs sauté plusieurs générations et tu trouves cela plutôt agréable de pouvoir changer d'apparence à volonté - bien que cela ne fonctionne pas toujours comme tu l'aurais voulu. La seule chose qui t'ennuie réellement, c'est de voir ta sœur faire sa vie de son côté, sans toi...

Même si tu préfèrerais tuer ton meilleur ami plutôt que de l'admettre, ça te manque, cette fameuse proximité que tu partageais avec ta sœur avant le déménagement... Comme mécanisme de défense, ton cerveau n'a pourtant rien trouvé de mieux que de l'éloigner encore plus en en faisant ton bouc émissaire et en la considérant comme un être inférieur puisqu'elle ne semble pas avoir hérité du même don que toi. Très peu studieuse, tu te sers ouvertement de Katarina et lui fais faire tes devoirs à ta place, de façon à passer tes cours - de justesse, mais quand même. Faut avouer que t'es pas mal plus préoccupée par ton don que tu tentes tant bien que mal de maîtriser que par un diplôme qui ne te servira probablement jamais à rien. Petit à petit, t'apprends à refouler tes émotions, de manière à ce qu'elles ne transparaissent pas dans la couleur de tes cheveux. Pour cela, tu te renfermes de plus en plus : pas besoin de réprimer quoi que ce soit si tu ne ressens absolument rien.

Lunatique, ton entourage en voit souvent de toutes les couleurs - au sens propre comme au sens figuré, puisque tes cheveux se teintent littéralement de couleurs différentes en fonction de tes états d'âme. Pas besoin de coloration, la nature se charge de tout. Habituée à être seule, tu te perds bien trop souvent dans tes pensées... Et un simple souvenir peut faire changer ton humeur du tout au tout.

Comme tes parents te l'ont si souvent fait remarquer, t'es probablement l'une des personnes les plus casse-cou qui existent. S'il y a une idiotie à faire, aussi dangereuse soit-elle, tu seras toujours partante ! Complètement droguée d'adrénaline, tu es prête à tout pour ressentir cette petite bouffée de chaleur qui réchauffe le cœur... Ce qui t'a d'ailleurs valu pas mal de cicatrices réparties un peu partout sur le corps que tu camoufles à l'aide de sotilèges... De temps en temps, quand tu y penses. De toute façon, tu te fous éperdument de ce que les autres peuvent bien penser de toi. Tu sais ce que tu vaux, et tu n'as besoin de personne pour te le rappeler.

Musicienne dans l'âge, tu passes le plus clair de ton temps libre à composer ou à jouer. Tu maîtrises plusieurs instruments, tels que la harpe, la guitare, le piano ou encore la flûte traversière et, même si tu as encore du mal à t'en convaincre, dans le fond tu sais que tu as une très jolie voix. Malheureusement, c'est aussi le seul art que tu maîtrises. Que personne ne vienne te demander de dessiner quoi que ce soit, tu ne serais même pas capable de faire un bonhomme allumette digne de ce nom.

Katarina est ta sœur jumelle. Inséparables durant les dix premières années de votre vie, un mauvais concours de circonstances vous a toutefois poussées à ne quasiment plus vous adresser la parole. Entre les drames familiaux, le fait que vous avez été réparties dans des maisons différentes, et vos centres d'intérêts divergents... Vous ne semblez plus avoir grand-chose en commun.

Dès votre toute première rencontre, t'as su que t'allais bien t'entendre avec Melancholia. Loin d'avoir peur du ridicule et toujours prête à relever un défi (aussi stupide soit-il), la jeune femme t'a toujours suivi, même dans tes idées les plus folles. C'est ainsi que votre 'amitié' est née, même si, plus le temps avance, plus votre relation a tendance à devenir ambiguë...